Le titre du cycle fait inévitablement référence au Banquet de Platon, à sa hiérarchie des désirs, et c'est bien d'une déclinaison de cet Éloge, comme dans l'œuvre de Platon se succèdent en bon ordre les discours, dont il s'agit au travers des différentes séries qui composent le cycle.
C'est assurément une réconciliation avec la vie, un certain bonheur, dont la fragilité n'est jamais oubliée, tel qu'il peut être présent chez Matisse (que j'avais parfois trouvé superficiel « décoratif » comme disaient péjorativement ses détracteurs) Renoir ou Lartigue (que j'avais longtemps détestés) Balthus, ou dans la clarté propre à Hopper.
La transition avec la période précédente, celle de La revanche de la Chair se fait insensiblement : d'une certaine façon Les beaux jours continuent le Bel Été qui continue Le Déjeuner sur l'herbe. La Jeune Fille continue le Sexe des anges. Et formellement Le Miroir utilise les mêmes dispositifs que Artiste & modèle(s).
Mais une douceur et une légèreté nouvelles apparaissent.
Photographiquement parlant ces années sont marquées par le passage progressif à partir du printemps 2008 de la prise de vue argentique à la prise de vue numérique et au changement de format qui l'accompagne. Autre maniement - plus grande légèreté - autre économie pour le meilleur et pour le pire.
Poursuite d'une collaboration régulière avec la galerie Pierre Brullé à Paris.
Exposition au Fotografisk Center de Copenhague en 2008 sur l'invitation de Lars Schwander.
Exposition aux Rencontres Internationales de Photographie à Arles l'été 2009 dans un choix de Jean-Claude Lemagny.
Crée un enseignement d'histoire de la photographie à l'Université du Havre en 2005 et en janvier 2007 une Web-Revue « Digital(e) » au sein de l'atelier photo de la même université que je continue à animer jusqu'en 2010.
Festival Normandie Impressionniste cette même année. >>>