<

 

 

www.belegou. org //

 

Jean-Claude Bélégou cinéma numérique : TROIS CONSIDÉRATIONS SUR LE PAYSAGE CONTEMPORAIN

MY SAD ROD MOVIES 2017
(cinéma numérique et photographie)

 

 

L'homme n'a de cesse d'imprimer sa marque à tout ce qui est autre que lui, voire à lui-même et son propre corps.
S'il y a un animal nuisible, c'est bien lui! Puisqu'il détruit non seulement son propre sol mais aussi tout ce qui y vit. Mais on n'imagine pas les lapins tirant sur les automobilistes parce que ce sont des "animaux nuisibles" qui écrasent plusieurs d'entre eux régulièrement.
Les considérations écologiques d'aujourd'hui pourraient être assez amusantes si elles n'étaient absolument navrantes, qu'elles viennent des écologistes eux-mêmes, des politiques, des entreprises ou des medias qui les relaient.
Chaque mesure ou nouvelle vogue écologique n'est, dans l'économie libérale, que le prétexte à la mise en place de nouveaux marchés : voitures électriques (alimentées par nos centrales nucléaires... Énergie propre s'il en est...) panneaux solaires, nourriture dite biologique, éoliennes, tri des déchets, etc.
Passer des heures à enseigner aux enfants dans les écoles le geste "éco-citoyen" n'est rien d'autre que les conformer à une économie et une politique totalitaires.
Donner au citoyen l'illusion que l'on peut encore faire quelque chose ou qu'il peut faire quelque chose pour remédier à l'état sans cesse croissant des dégâts n'a d'autre rôle que l'habituer à se soumettre. L'illusion qu'on en a la volonté, alors que toute la réalité est en sens inverse.

Considérations sur le paysage contemporain, My sad roadmovies est un triptyque de trois films :
Ma ville, en vérité tourné au Havre, loin des quartiers bourgeois vantés par la politique de communication de la ville, dans les faubourgs où j'ai grandi.
Rase campagne est tourné sur les routes autour de mon village, cette campagne nivelée autant que les villes, vouée à une agriculture intensive. Présentée ici.
Tant et tant est tourné sur les routes industrielles qui desservent Le Havre et la Vallée de la Seine, son estuaire....


"Il y aurait tant et tant à dire que nous ne pouvons pas dire, qu'il ne reste plus qu'à nous taire"


Trois moyens métrages environ 30 minutes chaque, sonores.