Les rapports de Jean-Claude Bélégou avec l'image animée remontent à sa prime jeunesse. Il participe en 1970/72 au groupe de travail de l'Unité cinéma de la Maison de la Culture du Havre animé par Vincent Pinel et Christian Zarifian, y réalise un court métrage 16 mm et un photo-roman "À propos des deux cris jaillis d'une même bouche : Ce qu'on est bien là dans tes bras et Faut que ça change" . En 1990 le groupe Noir Limite collabore avec Pierre Bongiovanni au Centre International de Création Vidéo autour de la création Corps à corps. En 2015 crée ses "petites histoires du cinéma". Réalise ses premiers films numériques en 2017 au sein de sa propre structure d'auto-production «Ite missa est». Étrange contemporénéïté le tête dans les écrans, le monde est-il devenu si insupportable que nous péférions la fiction, le virtuel au réel?
Cinéma numérique plutôt que vidéo, s'il y avait des références à chercher elles seraient du côté des premiers Alain Resnais, de Dziga Vertov, de Godard, de Chantal Akerman, mais aussi de Rohmer.
THE SUN WILL NOT RISE (Le soleil ne se lèvera pas) Seconde méditation philosophique autour d'un extrait cauchemardesque de l'oeuvre de David Hume : An Enquiry Concerning Human Understanding. Court métrage 10 minutes.
ACTA FABULA EST (La pièce est jouée) À partir d'une lecture analphabète du récit que Suétone fait de la mort héroïque d'Auguste, une expérience d'obscurcissemant. Court métrage 10 minutes.
UN ÉTÉ OISIF long métrage 1h03 extraits 30 minutes.
"Mon occupation principale consistait à regarder la lumière du soleil et ses aller-et-venues sur les sols, en particulier sur le plancher de la bibliothèque dont la teinte chaude du bois semblait faire écho à la torpeur des rayonnements de midi.
Pour elle je pouvais rester des heures entières sans m'en distraire songeant à cette Pensée dans laquelle Pascal écrit que tout le malheur des hommes vient de ce qu'ils ne savent demeurer en repos dans une chambre. "